AZul a Taddert

AZul a Taddert

Autrefois le loisir à Taddert : poussez…

La Roche-sur-Yon 12 février 2016 (Syat)- Atelier de construction «automobiles en planches» à ciel ouvert. Des planches, des roulements, des boulons et une corde. Les ados passionnés de la conduite sans permis envahirent la sacro-sainte place du village dans une ambiance studieuse. Des âmes en pleine jeunesse et imagination.

 

Chacun devait se fabriquer une « voiture en bois » (Thakarousth) avec des roulements récupérés dans des charges publiques ou des garages mécaniques de la ville de Fort-national. Il fallait bien passer l’été avec ses moyens de bord. « La descente c’est la descente et Dieu a donné la main », voici une expression kabyle qui a servi depuis des siècles pour décrire une situation chaotique.

 

Nous étions organisés en convoi, chacun dans son «équipage» de fortune, pour descendre la route carrossable menant de Taddert jusqu’au lieudit Ighzar Nessouk pour emprunter ensuite le chemin communal menant jusqu’à la carrière d’Abouda ou des casseurs de pierres passèrent leur temps à extraire, dans des conditions pénibles, ce matériau local auquel doivent leur existence la plus part des maisons kabyles modernes qui ont chassé leurs ainées anciennes.

 

 

La route était dangereuse mais l’innocence va jusqu’à défier les automobilistes nombreux sur cet axe.Si descendre était devenu une partie de plaisir, il fallait penser à remonter en trainant dans ses bras sa « carrosse » quand celle-ci restait en bon état tout le long du trajet. Ce qui n’est pas toujours le cas. Ainsi nous remontions les «chemins qui descendent »…    

 

Légende: au pays des génies!

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Nous étions organisés en convoi, chacun dans son « équipage » de fortune, pour descendre

 La route carrossable menant de Taddert jusqu’au lieudit Ighzar Nessouk pour emprunter ensuite le chemin vicinal menant jusqu’à la carrière d’Abouda ou des casseurs de pierres passèrent leur temps à extraire dans des conditions pénibles ce matériau local auquel doivent leur existence la plus part des maisons kabyles modernes qui ont chassé leurs ainées anciennes.

La route était dangereuse mais l’innocence va jusqu’à défier les automobilistes nombreux sur cet axe.

Si descendre était devenu une partie de plaisir, il fallait penser à remonter en trainant dans ses bras sa « carrosse » quand celle-ci restait en bon état tout le long du trajet. Ce qui n’est pas toujours le cas.

Ainsi nous remettions les « chemins qui descendent »…    



12/02/2016
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