AZul a Taddert

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Algérie: Aït el Caïd, c'est une maison bleue ...(6/6)

La Roche-sur-Yon 13 mai 2016 (Salah)-Alors que le soleil était de la partie avec le fleurissement des champs que nous apercevions au loin, des marchands ambulants avec leurs étales de fortune aux abords des routes, vous invitaient à prendre le temps d’admirer de belles tomates rouges, de petits pois, des fèves et des oranges venant tout juste de quitter les jardins.

Dans ces contrées, le mot produit bio n’est pas connu, tout est naturel et «zéro produits phytosanitaires ». Plus tard le groupe des 12 va retrouver tous ces produits dans les marmites des familles d’accueil, avec des savoirs culinaires du terroir. On s’était bien régalé!

 

Un pique-nique à la fraicheur d'un rocher 

 

Voyage aussi de la découverte des maisons kabyles anciennes: nous nous sommes rendus dans le célèbre village d’Aït-El-Caïd sur les sommets de la région des Ouadhias, accompagnés de la sympathique romancière Lynda Koudache pour découvrir ce vestige historique qui fait face au village Agguni gueghrane, de la célèbre icone Slimane Azem. Le site visiblement classé patrimoine national semblait attendre les meilleurs jours, avec notamment la relance du tourisme. Deux familles (dont une absence ce jour-là) continuaient encore à y habiter.

 

Djaout et Matoub n'étaient pas oubliés...

 

De là, le Djurdjura vous dévoile tout son charme. Un pique-nique avec comme repas une Tchektchuka, faite par Michelle et Fatiha la veille, a été improvisée devant un rocher qui laissait échapper de la fraicheur. Cette pause nous a permis de reprendre les énergies pour nous retrouver quelques minutes plus tard devant le musée du rebelle Matoub Lounes à Béni-Douala où des membres de la fondation du  même nom, recevait dans le calme et la sérénité des visiteurs. Les murs du musée parlaient de l’homme et de son œuvre dans l’éternel recueillement.

 

Dans la même lignée et d’un combat d’un autre genre, le village Oulkhou, d’où est partie la résistance aux hordes intégristes des années de plomb, accueillait le groupe qui s’est dirigeait d'emblée sur la tombe de Tahar Djaout, célèbre journaliste et écrivain et auteur de l’expression "Tu parles tu meurs, tu te tais tu meurs alors parles et meurs".

 

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Une photo de famille avant de savourer un pique-nique à la tchektchouka



11/05/2016
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